Très calme aussi. Je suis seul. Moussa, qui a dormi ici (sur la terrasse où il apprécie la fraîcheur qui manque dans sa chambre)est parti de bonne heure. Cette nuit, j'avais arrêté la clim avant de me coucher, mais j'ai transpiré. Ce matin, j'ai pris mon petit-déjeûner très tranquillement, en compagnie de mes trois femmes.
Deux théières, d'abord du maté, puis du gingembre. Banane, papaye, 4 tartines avec de la confiture de pomme-cajou (anacardier) et de goyave.
Vers 10 heures,quelques élèves arrivent, malgré l'état de fête du premier mai, pour travailler sur le projet de journal. J'avais proposé hier d'utiliser le logiciel Scribus pour faire la mise en page de ce journal. Reste à l'installer, et à apprendre comment l'utiliser pour pouvoir l'expliquer aux élèves...
Puis, après le départ des élèves, nous sommes libres. Mr Toure m'emmène au marché central de Bamako, accompagné de Moussa pour être sûr que je rentre bien et en bon état. J'avais besoin de quelques accessoires pour la vie ici.
J'ai donc acheté un frokia (genre de djellaba), puis un chapeau de paille à larges bords et un bogolan, puis, après avoir écarté des sandales made in China ou made in Italy, j'en ai trouvé des vraies maliennes.
Retour en taxi. Le chauffeur a emprunté un itinéraire optimisé, grâce aux explications de Moussa, en bambara. Si le français est langue officielle, les langues africaines restent énormément pratiquées.
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