samedi 22 mai 2010

Samedi : pause

Hier soir, après ces aventures journalistiques, je suis sorti avec Moussa pour aller dîner. Nous sommes allés à Lafiabogou, d'abord dans une pharmacie où il a trouvé pommade et bandage pour une entorse au poignet. Là, passé 8 heures du soir, la pharmacie est pleine, et 5 pharmaciens et préparateurs sont là pour servir. Puis nous avons exploré ce quartier. Moussa m'a avoué qu'il n'y était jamais venu ; il faut que je sois là... Et j'ai trouvé une théière, petite et mignonne. Pendant que je négociais, Moussa s'est payé une paire de chaussures. J'ai aussi poursuivi mes recherches de confiture. Je n'ai pu avoir qu'un pot avec des inscriptions en français, anglais et arabe, et fabriqué à Eghezee. A côté de Benghazi ? Non, en Belgique. Je suis déçu. Il y a tant de bons fruits au Mali et dans les autres pays d'Afrique
A 7h40, les élèves cognent à la porte du Lycée. Je leur ouvre et leur donne un ballon pour les occuper pendant qu'ils se rassemblent pour partir au stade.
Je termine quelques travaux en retard, et je vais les retrouver en fin de séance. J'en profite pour observer les repasseurs (ou batteurs) de bazin. Ils posent le bazin, et le plient sur un billot qu'ils frappent avec leur battoir en bois dur. Les deux batteurs face à face tapent alternativement, ce qui donne un rythme comparable à celui des meilleurs orchestres.
Nous imprimons la dernière page du journal, révisée hier soir, et Dembelé est chargé de porter le dossier à l'imprimerie, pour obtenir le journal Le Lycéen lundi matin.
L'après-midi, sieste. Vers 16 heures, assis sur le banc devant le Lycée, je vois passer des  mangues, et j'en achète 5, que je consommerais en 2 jours.
Puis je pars avec Moussa vers l'Obélisque (Bougie-bà) pour faire quelques photos et acheter des oranges. En chemin, nous voyons des jardins potagers, sur des parcelles destinées à être construites, mais en  attendant, le terrain est bon, et l'eau accessible avec un puits d'à peine 5 m.

Voici enfin l'obélisque, posée sur un socle qui évoque un bougeoir, d'où son nom de grande bougie.
Au retour de la promenade, le téléphone de Moussa sonne. Mr Touré, qui devait passer me prendre pour la soirée est devant le Lycée, un peu en avance. Moussa est aussi pressé, car il a vu en plusieurs endroits que le match était commencé.
Je range vite mes oranges et mes bananes, et nous partons pour Bamako-Sud, chez Mr Touré, où nous arrivons pour la deuxième mi-temps. Nous soutenons évidemment l'Inter de Milan où jouent le camérounais Samuel Eto'o Fils, et le ghanéen Suley Muntari.
Après la victoire, Papa Moussa nous rejoint, et nous dînons. En fin de soirée Papa Moussa me reconduit au Lycée.

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