dimanche 30 mai 2010

Dimanche : calme plat

10:30 : J'ai à peine terminé mon petit mot sur la journée d'hier tout en buvant mon maté. Je n'ai pas encore vu Moussa. Je fais le point sur l'avancement des formations, par rapport au programme annoncé.
11:40 : un visiteur pour Moussa. J'ouvre la porte du Lycée.
13:30 : Moussa et moi partons en quête d'un endroit pour manger. C'est dimanche, tout est fermé. Nous décidons de partir au centre-ville en Sotrama. Un Sotrama est un minibus vert avec une capacité de 9 personnes en Europe, mais ici, cela fait 23 places, et pas question de s"étaler sur la banquette. Les vitres ont été enlevées pour favoriser la ventilation. En arrivant, je commence par acheter 2 mugs, pour améliorer le confort du petit-déjeûner. Puis nous allons vers le grand marché artisanal. On me fait d'emblée des propositions que j'écarte, puis on me dirige vers la caverne d'Ali-Baba. Je me laisse faire, et j'arrive exactement là où je voulais aller, chez Bayini Tounkara, après un labyrinthe où j'aurais pu me perdre. Avec un bon guide, c'est plus facile !
Je sors de mon sac l'une des chemises achetées il y a 15 jours, et expose mon insatisfaction pour le bouton mal cousu et perdu, et pour les motifs mal fixés qui se sont transformés en taches dès le premier lavage. Pas de problème, nous voulons que le client soit content. Et je choisis une autre chemise dans le même style.
Mais je ne peux partir comme ça. On me présente divers articles, j'opte pour quelques souvenirs, un djembé qui remplacera la darbouka tunisienne qui fit une arrivée fracassante rue Caulaincourt, et un Mali-ba. Finalement, je ne suis pas sûr que l'échange du produit défectueux a été fait gracieusement ; la négociation des derniers articles ayant été longue et difficile... Retour en Sotrama, par un itinéraire inhabituel, un peu plus au nord, aboutissant au rond-point Cabral.

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