Comme convenu avec Mr Touré, Ablo va m'emmener visiter Koulikoro, qui est à la fois le terminus de la voie ferrée partant de Dakar, et celui de la COmpagnie MAlienne de NAVigation, qui transporte voyageurs et marchandises vers Tombouctou et Gao. Bateau avec cabines 2 couchettes et lavabo.
La traversée de Bamako est assez rapide. Nous n'avons même pas vu un mariage.
Un petit détour pour voir le chantier du nouveau pont qui doit remplacer l'étroite chaussée submersible par laquelle nous étions entrés dans la capitale en 2005, et ce petit pont Bailey (C'est curieux, mais c'est le deuxième de l'année, sans compter celui que j'ai remarqué dans un journal chilien peu après le terremoto). Comme tous les autres chantiers, il est dirigé et financé par les chinois.
C'est un ouvrage colossal, et qui doit être inauguré le 20 septembre de cette année, à l'occasion de 50° anniversaire de l'indépendance. On y travaille 7 jours sur 7, et avec du bon matériel.
Nous continuons la route, en passant par une série de ---Bougou, escaladant de nombreux gendarmes couchés, avec parfois des trous profonds.
Un péage, de 500 Fcfa.
Koulikoro est un petit bourg, avec un marché qui reste animé le dimanche, bien que de nombreux commerces soient fermés. J'y ai enfin trouvé la théière qui me manquait. Le problème, c'est que c'était un lot indivisible de 3 théières : 0,5 l ;1,0 l ; 1,3 l. Le tout pour 6000 Fcfa (9,6 €), sans possibilité de négociation. (Pour ceux que ce sujet agace, je pense qu'il est désormais clos). En fin de marché, un service de ramassage des rebuts et invendus...
Retour en faisant le plein de fruits (mangues, oranges, mandarines) pour la semaine.
Comme nous avons un peu traîné, et qu'Ablo risque d'être en retard à l'enterrement d'un parent, je lui propose de l'accompagner à cette cérémonie.
Nous y arrivons bien dans les délais. De part et d'autre de la rue, des rangées de chaises, dont une moitié est déjà occupée. Aucune femme. Au centre, une grande tente qui abrite un ensemble de tapis. Un grand récipient en plastique, avec deux gobelets pour que les assistants puissent boire. Nous nous asseyons à côté du frère d'Ablo, et attendons. Tout le monde attend, dans le calme et la dignité. Quelques personnes arrivent, saluent les présents et s'installent. Puis une trentaine de policiers arrivent sur leurs motos, et s'assoyent aussi. L'attente continue. Enfin la famille arrive. On a sorti des seaux d'eau pour qu'ils se lavent les mains et les pieds. Ils se placent sur les tapis. L'imam se lève et commence le rituel. Tous lèvent leurs mains ouvertes vers le ciel. L'imam récite : "Ami na" un certain nombre de fois, et termine par "fatiha". Il recommence deux autresfois. Puis c'est fini. Nous saluons quelques parents, et repartons pour le Lycée.
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