C'est aujourd'hui le départ pour l'excursion promise depuis longtemps, puis différée pour diverses raisons. Mr Touré arrive vers 8 heures. Nous attendons le professeur d'électricité, qui a cours à 9 heures, mais ses apprentis ne viennent pas. Nous partons quand même, avec un petit crochet par la mairie d'Hamdallaye où Papa Moussa a une réunion de préparation des élections, puis nous dirigeons vers la maison de Mr Touré, en faisant quelques petites courses : du gas-oil, de la viande grillée, à côté de la librairie Togouna, correspondant de l'Harmattan. C'est la première vraie librairie que je vois ici. Puis du pain. Un petit rafraîchissement (jus de Zaban) et un thé à la menthe avant de prendre la route, et nous voilà partis. Nous passons la Porte d'Afrique. Encore une petite pause pour de l'huile moteur et une carte téléphonique. Il est 12:03. Ségou est devant nous, à 220 km.
D'abord la banlieue de Bamako, qui s'étire avec Niamana, son marché, son contrôle de police ; Dyalakorobougou, Tieguena, Kobalakoro, Baguineida, terminus des Sotrama. Yayabougou, Kassela avec sa laiterie et son péage. Là, nous sommes vraiment sortis de la ville. 30 km sans village pour la traversée de la Forêt de la Faya, quelques grands arbres entourés de petits arbres, car cette forêt a souffert d'incendies à plusieurs reprises, malgré diverses campagnes contre la désertification. Santiguila, Kurukoro, Wolodo, Maraka Coungo, Tingolé, Bagan Warsala, et Fana. A la sortie de Fana, arrêt à l'ombre d'un arbre (manguier ?) pour une pause déjeûner, avec nos provisions et le jus de Zaban préparé par Mme Touré.
La route est plus dégagée et plus rapide : Balabougou, Konobougou (sous-préfecture), Binguebougou, Zambougou, Siribougou, Banakoroni et Ségou. Nous y entrons par le quartier des maisons coloniales, témoins d'une forte occupation française. Nous cherchons l'hôtel qui nous a été indiqué par des amis. Le nom de l'hôtel était mauvais, mais nous sommes pris en charge par un guide, membre de l'association des guides de Ségou, qui nous pilote. La terrasse est agréable ; nous y avons rendez-vous avec un conseiller municipal. Un petit tour à la chambre pour démarrer la clim, et prendre une douche. Eau à 40°. Notre rendez-vous est arrivé. Nous discutons de questions d'éducation, nous présentons le journal du Lycée.
Puis les visites : d'abord un jeune garçon, dont la marraine avait écrit à Mr Touré pour lui faire part de ses inquiétudes quant à l'éducation de son filleul. Nous confirmons à son père que selon nos renseignements, il a fait un bon choix pour le collège. Ensuite un ami pharmacien, que nous ne trouvons pas dans son officine. Nous sommes maintenant disponibles pour la visite.
Notre guide nous emmène au port à l'heure du coucher du soleil, puis dans un atelier de bcogolan où on nous explique que le bogolan de Ségou est différent de celui de Bamako. Et le quartier des maisons coloniales, construites vers 1930-1935, et occupé par diverses administrations dont l'Office du Niger. La visite est gâtée par la nuit qui tombe. Nous cherchons le restaurant qu'on nous a conseillé. Il est fermé ce soir. Nous rentrons à l'hôtel, puis faisons une petite sortie en ville. Achat d'oranges et de mangues. Nous rentrons à la chambre, fatigués, et dînons avec le reste de nos provisions et les fruits devant une télé mal réglée dont l'image saute tout le temps alors que nous sommes à 200 m de l'émetteur de l'ORTM. La chambre n'est pas vraiment fraîche, pourtant la clim ronfle ! Le carrelage de la salle de bain est à 40°C. L'eau (froide) n'est plus qu'à 37°C. On n'hésite pas à prendre une autre douche. Heureusement, j'ai emporté une serviette, car l'hôtel n'en fournit pas...
La route est plus dégagée et plus rapide : Balabougou, Konobougou (sous-préfecture), Binguebougou, Zambougou, Siribougou, Banakoroni et Ségou. Nous y entrons par le quartier des maisons coloniales, témoins d'une forte occupation française. Nous cherchons l'hôtel qui nous a été indiqué par des amis. Le nom de l'hôtel était mauvais, mais nous sommes pris en charge par un guide, membre de l'association des guides de Ségou, qui nous pilote. La terrasse est agréable ; nous y avons rendez-vous avec un conseiller municipal. Un petit tour à la chambre pour démarrer la clim, et prendre une douche. Eau à 40°. Notre rendez-vous est arrivé. Nous discutons de questions d'éducation, nous présentons le journal du Lycée.
Puis les visites : d'abord un jeune garçon, dont la marraine avait écrit à Mr Touré pour lui faire part de ses inquiétudes quant à l'éducation de son filleul. Nous confirmons à son père que selon nos renseignements, il a fait un bon choix pour le collège. Ensuite un ami pharmacien, que nous ne trouvons pas dans son officine. Nous sommes maintenant disponibles pour la visite.
Notre guide nous emmène au port à l'heure du coucher du soleil, puis dans un atelier de bcogolan où on nous explique que le bogolan de Ségou est différent de celui de Bamako. Et le quartier des maisons coloniales, construites vers 1930-1935, et occupé par diverses administrations dont l'Office du Niger. La visite est gâtée par la nuit qui tombe. Nous cherchons le restaurant qu'on nous a conseillé. Il est fermé ce soir. Nous rentrons à l'hôtel, puis faisons une petite sortie en ville. Achat d'oranges et de mangues. Nous rentrons à la chambre, fatigués, et dînons avec le reste de nos provisions et les fruits devant une télé mal réglée dont l'image saute tout le temps alors que nous sommes à 200 m de l'émetteur de l'ORTM. La chambre n'est pas vraiment fraîche, pourtant la clim ronfle ! Le carrelage de la salle de bain est à 40°C. L'eau (froide) n'est plus qu'à 37°C. On n'hésite pas à prendre une autre douche. Heureusement, j'ai emporté une serviette, car l'hôtel n'en fournit pas...
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