Entre le port et le village : nous passons sous l'arbre à palabres.
Près de l'entrée du village, et bien visibles depuis le ciel (Google Maps), les fours.
Ce sont des aires circulaires où l'on dispose les poteries à cuire, avec des cales si nécessaire, que l'on recouvre de fagots de bois, puis de paille pour obliger le feu à couver.
Au premier plan, des tas de raisins, utilisés pour colorer les poteries.
La fabrication commence par le pétrissage de l'argile, avec la houe et les pieds. L'eau est acheminée avec des fûts depuis le Niger.
Puis la poterie est façonnée à la main, sans tour ; séchée, puis vernissée en l'enduisant par frottement avec des graines de baobab.
Après cuisson, les poteries sont convoyées jusqu'au port, pour rejoindre le marché de Ségou, sur une pirogue.
Dans ce village, il y a aussi un moulin à mil mu par un moteur diesel ; ici, les femmes ne passent plus leur temps à piler le mil dans un mortier. Elles mettent leur calebasse de mil dans la file d'attente, puis récupèrent celle-ci remplie de farine.
On voit ainsi l'utilité de la taxe sur les touristes : cela permet de financer des équipements utiles à la communauté du vilage (école, moulin à mil, etc...). La perception de cette taxe est d'ailleurs assez souple, avec dégressivité pour les groupes.
On voit ainsi l'utilité de la taxe sur les touristes : cela permet de financer des équipements utiles à la communauté du vilage (école, moulin à mil, etc...). La perception de cette taxe est d'ailleurs assez souple, avec dégressivité pour les groupes.
Il y a aussi un marché, avec des fruits et du poisson. Les poissons sont tout petits. Dans le Niger, on les voit sauter pour s'échapper du filet où ils seraient pris.
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